C’est la rentrée et nous sommes ravis de vous retrouver dans ce nouveau format qui se veut hebdomadaire. À l’image de Morphéus, des vitamines pour votre patrimoine.
Une rentrée rythmée par la reprise progressive de la vie sociale, professionnelle, scolaire et économique sous un fond de pass sanitaire. Mais rassurez-vous, nous ne comptons pas parler du virus, mais plutôt vous apporter des outils concrets pour la construction et la gestion de votre patrimoine.
Et pour commencer en douceur, un sujet de fonds qui va jalonner tout votre parcours patrimonial : la retraite. Bien que ne figurant pas dans le top 10 des sujets d’investissement les plus sexy, oui nous avons fait un sondage, la réflexion sur la retraite est fondamentale parce qu’elle doit être envisagée au plus tôt de votre carrière professionnelle et va orienter la stratégie de capitalisation de votre épargne ainsi que toutes vos décisions d’investissement.
Comprendre les régimes de retraites en France
En France, le régime des retraites fait souvent parler de lui et pour cause, il est bien différent de celui que l’on peut voir dans d’autres pays car il se base sur la solidarité. Le système des retraites français comporte trois niveaux, chacun d’eux peut s’additionner pour vous permettre de vous constituer une source de revenus au moment de votre retraite. Nous allons nous pencher sur les différents régimes de retraites en France.
Niveau 1 : Le régime de retraite de base, le fondement de notre système des retraites
Les régimes de base sont le premier niveau de la retraite obligatoire. Ils concernent tous les salariés, qu’ils soient issus du privé, fonctionnaires, non-salariés ou encore salariés bénéficiant de régimes spéciaux.
Les régimes retraite de base reposent sur le système à répartition. Les travailleurs cotisent pour permettre aux retraités de toucher leur pension. En contrepartie, cela leur ouvre des droits à une pension de vieillesse. En France, on distingue 6 acteurs des régimes de base :
- La Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) qui couvre les salariés du privé. C’est aujourd’hui le régime de retraite le plus important.
- Le service des Pensions de l’État, la CNRACL et le FSPOEIE qui s’occupent des fonctionnaires.
- La Mutualité sociale agricole (MSA) qui couvre les salariés agricoles.
- Le service des Pensions de l’Etat pour les fonctionnaires de l’Etat, magistrats et militaires
- La Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL) qui s’occupe, comme son nom l’indique, des professions libérales. Les sections professionnelles, comme le CRN pour les notaires ou le CARMF pour les médecins, gèrent les complémentaires voire les supplémentaires.
- La Sécurité Sociale des indépendants pour les artisans, commerçants et industriels.
Niveau 2 : le régime de retraite complémentaire
Le régime de retraite complémentaire comme son nom l’indique vient compléter les régimes de base. Il fonctionne sous le système de répartition et se veut obligatoire. Chaque mois, les employeurs prélèvent une cotisation sur le salaire brut. Cette cotisation est ensuite ajoutée à la cotisation patronale pour ensuite être reversée à une caisse de retraite. Au fil des années, les salariés accumulent des points de retraite. Lorsqu’ils partent en retraite, ces points leurs permettent de compléter la pension de retraite de base. Le nombre de points est multiplié selon le prix du point en vigueur au moment du départ en retraite.
Si vous faites partie du secteur privé, la retraite complémentaire est gérée indépendamment de la retraite de base.
Niveau 3 : Épargner pour augmenter votre pension de retraite
Il existe un moyen de vous constituer un capital additionnel pour votre retraite : la retraite supplémentaire. Basée sur un système de capitalisation, la retraite supplémentaire peut être mise en place par le biais de produits d’épargne mais aussi par une entreprise. Comme son nom l’indique, la retraite supplémentaire permet de compléter le régime de retraite de base et complémentaire. Elle n’est en rien obligatoire mais se veut souvent indispensable pour permettre au salarié de se constituer un capital pour sa retraite.
Notre conseil
Plus que jamais, la retraite doit constituer un axe majeur de votre stratégie patrimoniale. Son financement ne se fait pas à la dernière minute. Il est le résultat d’une superposition de décisions prises tout au long de votre vie.
Dès le début de sa carrière professionnelle : adopter les bons réflexes
La retraite est rarement un sujet de préoccupation des jeunes actifs ! Et pourtant elle se prépare dès les premières années professionnelles. Prendre l’habitude de l’épargne par exemple via l’ouverture d’un contrat d’assurance vie. Ce dernier permet de mettre de côté de l’argent sans le bloquer sur le long terme.
La quarantaine : réfléchir à ses objectifs de vie
Selon vos projets et vos objectifs, continuez à épargner tout en profitant des offres de votre entreprise : les Plans d’Épargne Entreprise (PEE) ou les Plans d’Épargne Retraite Entreprise Collectifs (PERECO) sont en partie abondés par l’entreprise.
Pensez au Plan d’Épargne Retraite (PER) afin de vous constituer un capital générateur de rentes à la retraite tout en réduisant vos impôts dès aujourd’hui.
L’immobilier locatif à crédit peut être une solution pour vous permettre de percevoir à terme un revenu complémentaire sous forme de loyers.
La cinquantaine, la dernière ligne droite !
Augmentez vos versements sur votre assurance-vie si vous le pouvez tout en orientant progressivement orienter vos placements vers des supports plus sécurisés.
Le Plan d’Épargne Retraite : optez pour ce type de contrat ou si vous nous suivez depuis un moment et que c’est déjà fait, dopez les versements.
Et enfin, consolidez vos investissements immobiliers.
Last modified: 26 juillet 2023